Achat d’un immeuble : une stratégie rentable pour investir dans la location

Et si l’achat d’un immeuble était la stratégie la plus rentable pour investir dans la location ? Dans un marché immobilier tendu et compétitif, cette approche attire de plus en plus d’investisseurs avisés. Elle permet de concentrer son capital sur un seul actif, tout en multipliant les sources de revenus. Plutôt que d’acheter un bien isolé, vous devenez propriétaire d’un ensemble locatif complet.
Cette méthode vous offre un contrôle total sur la gestion, les travaux et les loyers. Vous pouvez optimiser chaque logement selon votre stratégie : location nue, meublée, ou même colocation. L’effet de levier du crédit immobilier joue à plein, et la mutualisation des frais renforce votre rentabilité. Contrairement à ce que l’on pense, ce type d’investissement est accessible, si l’on est bien préparé. Il permet de générer un cash-flow positif, de créer du patrimoine solide et de construire une véritable stratégie financière.
Les différents types d’immeubles adaptés à la location
Acheter un immeuble pour le mettre en location est une stratégie d’investissement très efficace. Toutefois, pour réussir ce projet, il est impératif de bien choisir le bâtiment. Tous les immeubles ne se valent pas en termes de rentabilité, de gestion ou de potentiel locatif. Il existe plusieurs types d’immeubles adaptés à la location, chacun avec ses avantages, ses spécificités et ses risques. Vous devez donc prendre le temps d’analyser les annonces, de visiter, de comparer les prix, les surfaces, les lots et les possibilités d’aménagement.
Les petits immeubles de rapport
Un petit immeuble de rapport comprend généralement entre 2 et 10 lots. Il s’agit souvent d’un ancien bâtiment transformé en logements. On en trouve en centre-ville, dans les petites et moyennes agglomérations, mais aussi dans certains quartiers de Paris. Ce type d’achat est particulièrement adapté aux investisseurs débutants dans le locatif. Il offre une excellente introduction à la gestion d’un bien immobilier sans complexité excessive. Voici pourquoi :
- Vous gérez un seul bâtiment, ce qui simplifie l’organisation des visites, des travaux et des interventions d’entretien ;
- Le nombre limité de lots facilite le suivi administratif, notamment pour les loyers, les charges et les contrats ;
- Vous limitez les risques financiers : si un logement est vacant, les autres loyers assurent un revenu minimum ;
- Vous avez une vision globale de votre projet sans devoir coordonner plusieurs adresses ou bâtiments ;
- Vous apprenez les bases de la gestion locative à petite échelle, ce qui vous prépare à d’autres investissements ;
- Les coûts liés à l’achat, aux travaux et à l’entretien sont maîtrisables, même avec un budget modéré ;
- Vous êtes libre d’aménager, rénover ou louer chaque logement selon la stratégie la plus rentable.
C’est donc une excellente première étape pour construire un patrimoine immobilier rentable tout en gardant la main sur chaque décision du projet. De plus, les prix des petits immeubles de rapport sont souvent accessibles, surtout hors des grandes métropoles. Cela permet d’entrer sur le marché de l’immobilier locatif avec un budget raisonnable.
Les immeubles anciens en centre-ville
Les immeubles anciens situés en centre-ville offrent de réels avantages pour un investissement immobilier. Leur charme attire les locataires et leur emplacement garantit une forte demande. Voici pourquoi ce type d’achat peut être très rentable :
- Leur architecture ancienne (moulures, parquets, hauteur sous plafond) séduit les locataires en quête d’authenticité ;
- Ils sont situés dans des quartiers animés, proches des commerces, services et transports, ce qui facilite la location ;
- Les loyers y sont souvent plus élevés grâce à la forte attractivité du centre-ville ;
- Le potentiel de valorisation est important après rénovation complète du bâtiment ;
- Vous pouvez envisager une vente à la découpe si les lots sont indépendants, ce qui permet une plus-value intéressante.
Prenons un exemple concret : vous achetez un immeuble du XIXe siècle composé de 6 lots. Après rénovation complète, chaque studio devient moderne, confortable et facile à louer. Vous obtenez ainsi plusieurs sources de loyers, tout en valorisant votre patrimoine.
Les immeubles récents ou neufs
Certains immeubles récents, voire neufs, sont conçus directement pour la location. Ils présentent peu de travaux à prévoir et offrent des prestations modernes. L’avantage est de commencer à percevoir des loyers très rapidement. Leur gestion est plus simple, notamment grâce à la conformité aux normes énergétiques actuelles. Les locataires sont souvent plus stables, attirés par le confort et la modernité des lieux.
Les immeubles mixtes (commerces + logements)
Un immeuble mixte comprend à la fois des lots commerciaux en rez-de-chaussée et des logements aux étages. Ce type d’actif présente une diversification intéressante pour l’investissement locatif. Les loyers commerciaux sont souvent plus élevés, et les baux plus longs. Cela offre une stabilité dans les revenus. Vous pouvez, par exemple, louer une boutique au rez-de-chaussée à un commerce local, tout en louant les étages à des particuliers. Il faut cependant bien analyser la demande commerciale dans le quartier. En effet, un local vide trop longtemps peut nuire à votre rentabilité globale.
Les immeubles à usage de colocation
Avec la hausse des prix dans certaines villes, la colocation devient une option attractive pour les locataires… et les investisseurs. Certains immeubles se prêtent parfaitement à ce type d’usage, notamment ceux comprenant de grands appartements ou des plateaux à diviser. Vous pouvez acheter un immeuble et le rénover pour y créer plusieurs colocations, avec des chambres privatives et des espaces communs modernes. La rentabilité est souvent plus élevée, car les loyers par chambre sont plus intéressants que ceux d’un logement classique.
Les immeubles avec potentiel de découpe ou revente à terme
Certains immeubles présentent un fort potentiel de valorisation à travers la revente par lots. Cette stratégie consiste à acheter un bâtiment entier, à le rénover, puis à vendre les appartements un par un. Cela permet de dégager une plus-value importante, supérieure au prix d’achat global. C’est une opération plus complexe, qui nécessite une bonne connaissance du marché immobilier, de la vente, et des obligations juridiques (division en lots, règlement de copropriété, etc.). Ce modèle est intéressant pour les investisseurs plus expérimentés ou ceux qui souhaitent un retour sur investissement rapide.
Focus sur la rentabilité locative des immeubles
L’achat d’un immeuble peut générer des revenus réguliers et solides. Mais pour cela, il faut comprendre et maîtriser la rentabilité locative. Il ne s’agit pas seulement de percevoir des loyers. Il faut optimiser chaque aspect du projet pour maximiser les avantages et réduire les coûts.
Comprendre la rentabilité brute et nette
Avant tout achat d’un immeuble, il est indispensable de calculer sa rentabilité locative. Ce calcul est la base de tout investissement réussi. Il permet de savoir si votre projet immobilier peut générer des revenus suffisants par rapport au prix du bâtiment. Dans ce contexte, deux indicateurs essentiels doivent être maîtrisés : la rentabilité brute et la rentabilité nette. Ils ne racontent pas la même histoire. L’un vous donne une idée rapide. L’autre vous révèle le vrai rapport entre les gains et les dépenses. Vous devez les utiliser ensemble pour prendre les bonnes décisions.
La rentabilité brute : un premier aperçu rapide du potentiel
La rentabilité brute permet d’estimer le rendement de votre achat sans prendre en compte les frais. C’est une première photographie. Voici comment la calculer :
- Additionnez les loyers perçus sur une année ;
- Divisez ce montant par le prix d’achat total du bien immobilier (frais de notaire exclus) ;
- Multipliez le résultat par 100 pour obtenir un pourcentage.
Exemple simple : vous achetez un immeuble à 400 000 euros. Les lots vous rapportent 3 000 euros par mois, soit 36 000 euros par an. Voici se calcule la rentabilité brute :
- 36 000 euros ÷ 400 000 euros = 0,09
- 0,09 × 100 = 9 % de rentabilité brute
Ce chiffre vous donne un bon aperçu. Plus il est élevé, plus votre bâtiment locatif semble prometteur. Mais attention, ce n’est qu’une partie de l’histoire.
La rentabilité nette : le vrai indicateur de performance
La rentabilité nette est beaucoup plus précise. Elle intègre les dépenses réelles liées à votre immeuble. C’est elle qui révèle la vraie rentabilité de votre investissement immobilier. Voici ce qu’il faut déduire des loyers :
- Les charges non récupérables (parties communes, syndic, etc.) ;
- Les frais de gestion locative ou de gestion directe ;
- Les travaux d’entretien ou de rénovation ;
- La taxe foncière ;
- Les assurances (PNO, loyers impayés, etc.)
Exemple concret : votre immeuble rapporte toujours 36 000 euros par an, mais vous avez 6 000 euros de charges annuelles. Voici donc comment calculer la rentabilité nette de votre immeuble :
36 000 euros (loyers) – 6 000 euros (charges) = 30 000 euros de revenu net
Maintenant, pour connaître le taux de rentabilité nette, vous comparez ce revenu net avec le prix d’achat de votre immeuble, ici 400 000 euros :
30 000 euros ÷ 400 000 euros = 0,075
Enfin, vous multipliez par 100 pour obtenir un pourcentage :
0,075 × 100 = 7,5 %
Cela signifie que chaque année, votre investissement immobilier vous rapporte 7,5 % de rentabilité nette. Ce chiffre est beaucoup plus fiable que la rentabilité brute, car il prend en compte les dépenses réelles du projet. Il reflète la vraie performance de votre projet locatif.
Pourquoi la distinction est capitale ?
Beaucoup d’annonces immobilières affichent une rentabilité brute séduisante, mais sans vous parler des frais à venir. Ce piège est courant, surtout pour les immeubles à bas prix dans certaines villes. Le bâtiment semble rentable sur le papier, mais les charges, travaux et vacances locatives réduisent fortement les gains. En connaissant les deux indicateurs, vous évitez :
- De surestimer un projet d’achat peu performant ;
- D’acheter un immeuble trop coûteux à entretenir ;
- De vous faire piéger par une fausse bonne affaire.
Par ailleurs, les deux indicateurs sont complémentaires. Ne vous fiez jamais à un seul chiffre. Une bonne stratégie locative passe par une double analyse. La rentabilité brute attire, mais la rentabilité nette confirme. Ainsi :
- Utilisez la rentabilité brute pour comparer plusieurs immeubles en un coup d’œil ;
- Calculez ensuite la rentabilité nette pour vérifier si l’investissement tient la route ;
- Prenez aussi en compte les potentielles évolutions (hausse des loyers, baisse des charges).
Choisir le bon emplacement pour booster la rentabilité
Le lieu joue un rôle clé dans la rentabilité locative. Certains secteurs permettent de louer facilement, à bon prix, sans vacance prolongée :
- Les villes moyennes proposent des prix plus abordables, avec des loyers attractifs et une bonne rentabilité ;
- Les quartiers étudiants ou proches des hôpitaux assurent une forte demande, même pour les petits lots ;
- En centre-ville, les immeubles anciens attirent les actifs et les jeunes couples, sensibles au charme et à la proximité.
Diviser les lots pour générer plus de loyers
Diviser un immeuble en plusieurs lots est une stratégie très efficace pour améliorer la rentabilité locative. Un seul bâtiment peut ainsi générer plusieurs loyers, ce qui augmente votre rapport investissement/revenu. Cette méthode permet d’amortir plus facilement les charges comme l’assurance, la taxe foncière ou les travaux. Chaque nouveau lot crée une source de revenu supplémentaire. Cela sécurise ainsi votre projet et vous protège contre la vacance locative.
Voici des cas que vous pouvez envisager pour votre achat d’un immeuble :
- Transformer un grand appartement en deux studios indépendants : vous doublez les loyers potentiels, tout en ciblant une clientèle plus large (étudiants, jeunes actifs) ;
- Réaménager une maison à étage en plusieurs logements : chaque étage devient un lot indépendant avec sa propre cuisine et salle de bain ;
- Changer la destination d’un local commercial en logement : un ancien commerce au rez-de-chaussée peut devenir un studio ou un T2, si le règlement d’urbanisme l’autorise.
Bien sûr, cette opération nécessite souvent des travaux tels que la plomberie, l’électricité, l’installation de cloisons ou encore des compteurs individuels pour chaque lot. Cependant, ces frais sont généralement vite amortis grâce à la hausse des loyers perçus.
Prenons un exemple :
- Vous achetez un immeuble pour 250 000 euros ;
- Vous réalisez des travaux pour le diviser en 5 studios ;
- Chaque studio est loué 450 euros par mois ;
- Total des loyers annuels : 5 × 450 euros × 12 = 27 000 euros/an
- Rentabilité brute : 27 000 ÷ 250 000 × 100 = 10,8 %
Cette opération augmente fortement le rendement de votre investissement immobilier. Elle rend votre achat plus rentable que s’il s’agissait d’un seul grand logement loué à une seule personne. Vous trouvez souvent ce type d’opportunité dans les annonces d’immeubles anciens ou à rénover.
L’achat d’un immeuble, levier puissant pour investir
L’achat d’un immeuble destiné à la location s’impose comme une stratégie immobilière puissante. Il permet de mutualiser les risques, d’optimiser les revenus et d’avoir une maîtrise complète du projet locatif. Que l’on vise la stabilité avec un petit immeuble de rapport ou une rentabilité élevée via la colocation ou la revente à la découpe, chaque modèle présente ses avantages.
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