Expatrié français : sécurité sociale, droits, démarches

Un expatrié français, c’est quoi au juste ? C’est tout simplement un citoyen français qui vit plus de 183 jours par an hors des frontières de l’Hexagone. Que ce soit pour décrocher un travail à l’étranger, étudier sous les tropiques ou profiter d’une retraite bien méritée au soleil, les raisons sont aussi variées que les fuseaux horaires. Il peut être salarié dans une entreprise locale, en contrat d’expat’, freelance globe-trotter ou retraité en mode dolce vita. Ce qui fait de lui un expatrié, c’est surtout le changement de résidence principale… et la ferme intention de ne pas rentrer.
En 2023, ils étaient environ 1,6 million à être inscrits au registre des Français établis hors de France. Et encore, ce chiffre est en dessous de la réalité, puisque s’inscrire à ce fameux registre est recommandé… mais pas obligatoire (source : diplomatie.gouv.fr). En clair, il y a sans doute pas mal de Français à l'étranger qu’on ne compte pas, mais qui comptent quand même.
Pourquoi ce goût de l’ailleurs ? Les motivations sont multiples : envie de booster sa carrière à l’international, soif d’aventure, besoin de soleil ou d'investir à l'étranger. Les jeunes diplômés, les familles en quête d’ailleurs et les retraités en quête de calme sont nombreux à faire leurs cartons.
Mais attention, s’expatrier ne se résume pas à booker un aller simple. L’une des questions les plus sensibles reste celle de la protection sociale. Dès que l’on quitte le territoire, la couverture santé made in France ne suit plus automatiquement. Sécurité sociale, assurance maladie, ayants droit, remboursements… tout (ou presque) est à revoir.
Dans les lignes qui suivent, on vous explique clairement, ce que vous devez absolument savoir avant de partir, mais aussi une fois sur place. Statuts, démarches, pièges à éviter, et surtout : les meilleures solutions pour rester bien couvert, où que vous posiez vos valises.
Démarches pratiques et gestion en ligne
S’expatrier ne veut pas dire couper tous les ponts avec l’administration française. Au contraire, de nombreuses démarches liées à la protection sociale peuvent être gérées à distance, tant qu’on s’organise correctement. L’Espace personnel Ameli reste l’un des outils clés, même quand on vit à l’étranger.
Création et utilisation de l’espace Ameli depuis l’étranger
Avant de quitter la France, il est fortement conseillé de créer son compte Ameli. Cet espace en ligne permet de consulter ses remboursements, télécharger des attestations ou encore signaler un changement de situation. Une fois à l’étranger, certaines fonctionnalités restent accessibles, notamment pour ceux qui conservent un lien avec la Sécurité sociale française (via la CFE ou un retour temporaire en France).
En revanche, ceux qui ne sont plus affiliés à un régime français ne pourront plus se connecter à Ameli dès que leur affiliation est résiliée. D’où l’intérêt de télécharger tous les documents utiles avant le départ et d’anticiper la fin de droits éventuelle.
Mettre à jour sa situation d’expatrié
Prévenir la CPAM, la CFE ou la caisse locale de votre départ, c’est indispensable. Sinon, vous risquez des erreurs de cotisation, des remboursements bloqués ou même une perte de droits. Indiquez où vous partez, ce que vous faites là-bas (ou si vous ne travaillez pas) et pensez à déclarer vos proches si vous voulez qu’ils soient couverts eux aussi.
Ignorer ces mises à jour, c’est prendre le risque de payer pour une couverture fantôme ou de ne pas être remboursé quand vous en aurez besoin.
Retour temporaire ou définitif : que deviennent vos droits ?
En cas de retour en France, même temporaire, les soins ne sont pas toujours pris en charge automatiquement. Si vous êtes affilié à la CFE, vous pourrez bénéficier des remboursements comme un assuré classique. Sinon, vous devrez parfois avancer les frais, ou vous tourner vers une assurance privée.
Pour un retour définitif, la réouverture des droits n’est pas immédiate. Il faut généralement justifier de trois mois de résidence stable en France pour être à nouveau affilié à la Sécurité sociale. Certaines situations, comme un rapatriement sanitaire ou un retour pour raison médicale urgente, peuvent justifier un traitement accéléré, mais ce n’est pas la règle.
Les cotisations rétroactives peuvent s’appliquer dans certaines conditions si vous avez quitté la France sans signaler votre départ. Autant dire qu’il vaut mieux rester carré sur les démarches.
Statut administratif et droits d’un expatrié français
Quand un Français part travailler à l’étranger, il peut avoir deux statuts bien distincts : expatrié ou détaché. Et ce n’est pas juste une question de vocabulaire, car ce statut a un impact direct sur ses droits sociaux.
Un expatrié est envoyé à l’étranger de façon durable. Il quitte le régime français de sécurité sociale et doit s’affilier au régime local ou à une couverture volontaire comme la Caisse des Français de l’Étranger (CFE).
Un détaché, en revanche, reste affilié au régime français. C’est une situation temporaire (généralement moins de 3 ans), où l’employeur continue à payer les cotisations en France.
En zone Union Européenne et Espace Économique Européen
Conséquences sur la sécurité sociale française
Le statut d’expatrié implique une rupture avec la Sécurité sociale française, sauf s’il prend une adhésion volontaire à la CFE. Cela signifie qu’en cas de maladie, d’accident ou même de maternité, il ne peut plus compter sur l’Assurance maladie de base en France.
Le détaché, lui, garde tous ses droits comme s’il vivait toujours en France : carte Vitale active, remboursement des soins, congés maternité ou paternité, etc.
Obligations déclaratives : ne rien laisser au hasard
Un Français établi hors de France doit mettre à jour plusieurs éléments administratifs :
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Son lieu de résidence : il peut (et devrait) s’enregistrer auprès du consulat de son pays d’accueil pour faciliter les démarches administratives.
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Son activité professionnelle : selon qu’il soit salarié local, détaché, indépendant ou sans activité, les régimes applicables diffèrent. Cette déclaration permet de bien cadrer sa situation vis-à-vis des autorités françaises, notamment pour la fiscalité, les retraites et la couverture santé.
Ne pas déclarer son expatriation peut compliquer gravement l’accès aux soins, aux aides, et même au retour en France.
Au Royaume-Uni (post-Brexit)
Depuis le Brexit, la protection sociale des Français expatriés au Royaume-Uni a changé de cadre. Le Royaume-Uni ne fait plus partie de l’UE, mais un accord de coopération a été signé pour maintenir certains droits, notamment en matière de sécurité sociale.
Convention post-Brexit : des droits maintenus, mais limités
L’accord de commerce et de coopération signé entre le Royaume-Uni et l’UE en 2020 prévoit une coordination minimale des régimes de sécurité sociale. Cela permet notamment :
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La prise en compte des périodes de cotisation entre le Royaume-Uni et les États membres pour certaines prestations (retraite, chômage, maternité…).
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La possibilité pour les travailleurs détachés de rester affiliés à leur régime d’origine, sous conditions.
Mais attention : contrairement au régime européen, cet accord ne couvre pas tous les cas de figure. Certaines prestations (comme les allocations familiales ou certains soins de santé) peuvent dépendre du droit britannique seul.
Situation transitoire et précautions à prendre
Pour les Français déjà installés au Royaume-Uni avant le 1er janvier 2021, les droits sont en grande partie maintenus grâce au EU Settlement Scheme. Mais pour ceux arrivés après cette date, le droit britannique s’applique pleinement. Il est donc crucial de :
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Vérifier votre statut de résidence (pre-settled ou settled status).
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Connaître vos droits en matière de santé, qui dépendent désormais du NHS (National Health Service).
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Prévoir une assurance complémentaire si vous ne travaillez pas ou si vous êtes à votre compte.
En dehors de l’UE : pays avec ou sans convention
Quand un Français s’expatrie hors de l’Union Européenne, la situation devient plus complexe. Tout dépend du pays de destination et de l’existence (ou non) d’une convention bilatérale de sécurité sociale avec la France. Ces conventions permettent de maintenir certains droits… mais leur absence peut laisser l’expatrié sans filet.
Pays signataires d’une convention de sécurité sociale
La France a signé des conventions bilatérales avec plus de 40 pays. Ces accords permettent, selon les cas :
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La totalisation des périodes de cotisation pour la retraite.
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Le maintien temporaire au régime français pour les travailleurs détachés.
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La coordination pour certains droits (maladie, maternité, invalidité...).
Parmi les pays signataires : le Canada, les États-Unis, le Maroc, le Japon, le Brésil, la Tunisie, l’Algérie ou encore la Corée du Sud.
Ces conventions varient selon les pays : il est indispensable de consulter les dispositions spécifiques pour savoir ce qui est couvert, combien de temps, et sous quelles conditions.
Liste officielle : cleiss.fr – Conventions bilatérales
Cas des pays sans convention : vigilance maximale
Dans les pays sans convention avec la France — comme la Papouasie-Nouvelle-Guinée ou Saint-Pierre-et-Miquelon (territoire français mais avec un régime distinct) — aucun droit n’est automatiquement maintenu. Résultat :
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Vous êtes totalement soumis au système local… s’il en existe un.
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Il n’y a pas de prise en compte des cotisations pour la retraite française.
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En cas de problème de santé, tous les frais peuvent être à votre charge.
Dans ces cas-là, il est fortement conseillé de souscrire une assurance maladie internationale ou d’adhérer à la Caisse des Français de l’Étranger (CFE) pour maintenir une couverture minimale.
Assurance maladie : quelles solutions pour les Français expatriés ?
Et non, votre carte Vitale ne fonctionne pas à Tokyo, ni à Montréal, ni même à Lisbonne. Une fois installé à l’étranger, vous sortez du cadre protecteur du système de santé français. Mais bonne nouvelle : avec un peu d’anticipation, vous pouvez éviter de vous retrouver tout nu côté couverture santé.
Trois grandes options s’offrent à vous pour rester protégé :
- La Caisse des Français de l’Étranger (CFE),
- Le régime local,
- Une assurance santé privée,
Le bon choix dépend de plusieurs facteurs : le pays dans lequel vous vous installez (et son système de santé), votre budget, votre situation familiale… et surtout, le niveau de tranquillité d’esprit que vous recherchez. Autrement dit : à vous de voir si vous voulez juste un pansement ou une armure complète.
Option 1 : La CFE – Rester connecté à la sécu française
La CFE, c’est un peu la Sécu qui vous suit jusqu’au bout du monde. Pas besoin de renoncer à la douce protection de l’Assurance maladie française une fois les valises bouclées. Grâce à la Caisse des Français de l’Étranger (CFE), vous pouvez continuer à bénéficier d’une couverture proche de celle que vous aviez en France, que vous soyez à Singapour, São Paulo ou San Francisco.
Elle prend en charge vos soins à l’étranger, mais aussi en France si vous revenez temporairement (vacances, passage éclair ou crise de nostalgie). Bonus non négligeable : pas de sélection médicale à l’entrée, donc pas besoin de passer un check-up stressant pour être accepté.
Les cotisations ? Elles varient selon plusieurs critères : votre âge, votre statut (salarié, indépendant, inactif, en mode sabbatique…), et les options choisies. Vous pouvez opter pour une couverture maladie seule ou pour le pack complet (maladie, maternité, invalidité… le grand jeu).
C’est clairement la solution la plus simple et rassurante si vous souhaitez garder un lien avec le système français, si un retour est envisagé à moyen terme, ou si vous tenez à ce que votre conjoint(e) et vos enfants soient également couverts sans prise de tête.
Option 2 : La caisse locale – Moins cher, mais à double tranchant
Dans certains pays, l’adhésion au régime local est automatique ou obligatoire. Cela peut suffire, notamment dans les pays où le système de santé est solide (ex : Canada, Allemagne, Japon). Mais attention : les conditions de prise en charge peuvent être très différentes de ce qu'on connaît en France. De plus, cette couverture ne vous protège pas en dehors du pays d’accueil, ni pour un retour temporaire en France.
Option 3 : L’assurance privée – Flexibilité, mais à surveiller de près
Les assurances santé internationales privées offrent des contrats sur mesure, avec des niveaux de remboursement souvent plus élevés que la CFE. Elles sont idéales pour les zones sans convention avec la France, ou là où le système public est insuffisant.
Leur point fort : la rapidité de prise en charge, l’accès à des hôpitaux privés, et une couverture mondiale. Leur point faible : le prix (souvent élevé) et les exclusions médicales (maladies préexistantes, limites d’âge...).
Assurance complémentaire : un vrai plus
Que vous optiez pour la CFE, une caisse locale ou une assurance privée, pensez à une complémentaire santé. Elle prend en charge ce que la couverture de base ne rembourse pas (hospitalisation, optique, soins spécialisés…). La complémentaire est quasi indispensable si vous êtes dans un pays avec un système de santé coûteux, ou si vous avez des besoins spécifiques (grossesse, maladies chroniques, etc.).
Couverture des membres de la famille
Quand on s’expatrie, il ne faut pas seulement penser à soi. Conjoint, enfants, ayants droit : leur protection sociale dépend de votre propre statut… mais pas uniquement. Et selon le pays, les règles peuvent changer du tout au tout.
Droits des ayants droit : conjoints, enfants
Si vous êtes couvert par la CFE, vos ayants droit peuvent aussi en bénéficier, à condition d’être déclarés et de résider avec vous à l’étranger. Le conjoint (marié ou pacsé) et les enfants à charge peuvent ainsi profiter d’une couverture santé similaire à la vôtre.
Dans certains pays avec un régime local obligatoire, l’adhésion du conjoint ou des enfants n’est pas toujours automatique. Il faut parfois souscrire un contrat individuel, voire une assurance privée.
Démarches à effectuer
L’erreur classique : penser que les membres de la famille sont automatiquement couverts. C’est rarement le cas. Il faut :
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Les déclarer à la CFE ou à l’assurance privée choisie ;
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Vérifier les conditions d’âge pour les enfants (souvent jusqu’à 20 ou 25 ans selon les cas) ;
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Adapter la couverture en fonction des besoins (ex : maternité, suivi pédiatrique, maladies chroniques).
Certaines démarches, comme la scolarisation à l’étranger, exigent aussi une assurance santé valide, notamment pour l’inscription dans les établissements français ou internationaux.
Points d’attention : maternité, maladies chroniques, scolarité
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Maternité : certaines assurances imposent un délai de carence (ex : 9 à 12 mois). Il faut donc anticiper, surtout si un projet bébé est prévu.
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Maladies chroniques : elles peuvent être mal remboursées voire exclues de certaines assurances privées. Vérifiez les conditions avant de signer.
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Assurance scolaire : indispensable pour les enfants en école française à l’étranger. Certaines CFE ou complémentaires l’intègrent dans leur offre.
Investir en tant qu’expatrié : une opportunité à ne pas négliger
Investir en France depuis l’étranger : c’est possible (et rentable)
Vivre à l’étranger n’empêche en rien de faire fructifier son patrimoine en France. Grâce à la digitalisation des démarches, de nombreux expatriés continuent d’investir dans l’immobilier locatif français… sans même prendre l’avion. Signature électronique, visites virtuelles, gestion locative à distance : tout est pensé pour investir sereinement, même à plusieurs fuseaux horaires de distance.
Acheter dans son pays d’accueil : attention aux spécificités locales
L’expatriation donne parfois envie de poser des racines ailleurs. Acheter un bien dans son pays d’accueil peut être une bonne idée, pour y vivre, pour le louer, ou pour diversifier son patrimoine. Mais attention : le cadre légal, fiscal et bancaire peut être très différent de celui que vous connaissez en France. Il est donc essentiel de bien s’informer (et de se faire accompagner localement) avant de signer quoi que ce soit.
Crédit immobilier à l’étranger : pas toujours un long fleuve tranquille
Obtenir un prêt immobilier quand on est expatrié peut relever du défi, surtout si vous souhaitez emprunter dans une devise étrangère ou que vos revenus ne sont pas perçus localement. Certains établissements acceptent les profils de non-résidents, mais les conditions peuvent être plus strictes : apport plus important, taux majoré, garanties spécifiques… Mieux vaut monter un dossier en béton et se faire aider par un courtier spécialisé.
Ce qu'il faut retenir
L’expatriation est une aventure passionnante, pleine de découvertes, de nouveaux repères et d’opportunités. Mais c’est aussi un changement profond qui demande anticipation et organisation, notamment en matière de protection sociale, de statut administratif… et d’investissement.
Que vous partiez pour quelques années ou pour une installation durable, une chose est sûre : mieux vaut partir bien informé que mal assuré. De la CFE à l’assurance privée, en passant par les démarches à faire avant le départ et à votre retour, chaque détail compte pour éviter les mauvaises surprises.
Et si vous envisagez d’investir pendant votre expatriation, en France ou à l’étranger, sachez que c’est non seulement possible, mais souvent judicieux pour continuer à bâtir votre patrimoine.
FAQ – Investissement immobilier & expatriation : ce qu’il faut savoir
Puis-je investir dans l’immobilier en France si je vis à l’étranger ?
Oui, tout à fait. En tant qu’expatrié, vous pouvez acheter un bien immobilier locatif en France. Que ce soit pour préparer votre retour, générer des revenus passifs ou diversifier votre patrimoine, l’investissement à distance est aujourd’hui facilité par de nombreux outils : signature électronique, visites virtuelles, agences spécialisées… Tout peut se gérer sans mettre un pied dans l’avion.
Est-il possible d’obtenir un crédit immobilier en tant qu’expatrié ?
Oui, mais ce n’est pas toujours simple. Certains établissements bancaires acceptent les profils non-résidents, à condition d’avoir un dossier solide. Attendez-vous à un apport personnel plus élevé, un taux d’intérêt potentiellement majoré, et parfois l’obligation de passer par un courtier spécialisé expatriés. Astuce : les banques françaises à dimension internationale sont souvent plus souples.
Est-ce intéressant d’investir dans l’immobilier dans mon pays d’accueil ?
Ça dépend ! Dans certains pays, l’immobilier peut être très attractif : prix au m² faibles, fiscalité avantageuse, forte demande locative. Mais attention : le droit de propriété, la fiscalité locale et les risques juridiques peuvent être très différents de la France. Il est indispensable de se faire accompagner par un professionnel local pour éviter les pièges.
Quels sont les impacts fiscaux d’un investissement immobilier en France depuis l’étranger ?
En tant que non-résident, vos revenus locatifs perçus en France restent imposables en France, avec une retenue à la source et des règles spécifiques (minimum de 20 % sauf exceptions). Vous devrez aussi vérifier les conventions fiscales entre la France et votre pays d’expatriation pour éviter la double imposition.
Qui s’occupe de la gestion locative si je ne suis pas en France ?
La majorité des expatriés passent par des agences de gestion locative ou des plateformes spécialisées. Elles prennent en charge la mise en location, les états des lieux, les loyers, les travaux éventuels… moyennant une commission. Un bon gestionnaire, c’est la clé pour un investissement serein à distance.
Est-ce que l’investissement locatif peut m’aider à préparer mon retour en France ?
Absolument. Acheter un bien aujourd’hui peut servir de résidence principale demain ou simplement vous assurer une source de revenus stable en prévision de votre retour. C’est aussi un bon levier pour garder un ancrage patrimonial en France.
Quel type de bien privilégier quand on investit depuis l’étranger ?
Tout dépend de votre stratégie : un studio en centre-ville pour de la location étudiante, un T2 pour du meublé professionnel, ou un bien divisible pour de la colocation. L’idéal est de viser un bien avec forte demande locative, peu de vacance et une gestion simplifiée. Pensez aussi au statut LMNP, très prisé pour les expatriés.
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